Dans la fraude au président, un criminel se fait passer pour un directeur et envoie des e-mails aux employés pour leur demander de transférer une grosse somme d'argent. Souvent à une « connaissance » étrangère. Avec la technologie d'aujourd'hui, la fraude peut être encore plus sournoise. Avec le « deep voice » et le « deep fake », les faux appels téléphoniques et les faux appels vidéo sont impossibles à distinguer des vrais. Voici un exemple (fictif) :
"Le directeur m'a dit de transférer 100 000 euros"
Le directeur du département financier d'une société d’ICT reçoit un appel d'une personne se faisant passer pour le directeur général de la maison mère. Il s'agit d'un groupe technologique en pleine expansion, qui compte aujourd'hui six bureaux répartis dans le Benelux. Le directeur financier connaît assez bien le directeur général. Ils se sont rencontrés en personne il y a deux ans et tous les mois, ils ont un appel vidéo, avec les directeurs financiers des autres sites. La voix au téléphone lui semble donc familière. Pendant un moment, ils parlent du temps qu'il fait et du week-end passé. Puis le directeur général explique la raison de son appel : il s'agit d'une urgence. Un montant de 220 000 euros doit être transféré immédiatement à un fournisseur hongrois. Il s'agit d'une transaction urgente en cours. La voix étant très convaincante, le directeur financier n'a aucune raison de douter de sa sincérité. Il transfère immédiatement l'argent, comme demandé.
Ce n'est que plus tard, lorsqu'aucune confirmation de réception du montant n'arrive, que des doutes apparaissent. Il devient vite évident qu'il s'agit d'une escroquerie. La voix du directeur général a été imitée à l'aide de la technologie "deep voice" et "deep fake". Le ton, l'intonation et l'accent, tout correspondait. La voix semblait tout à fait authentique. Lorsque la fraude s’est avérée, le montant sur le compte étranger avait bien entendu déjà disparu.
La fraude au président est un problème croissant, en particulier avec le développement croissant des technologies de pointe. Quelques mesures :
La fraude au président : plus fréquente qu'on ne le pense
La fraude au président relève de la catégorie de la fraude à l’identité. Dans ce type de fraude, les criminels se font passer pour quelqu'un d'autre (par exemple, ils se font passer pour un client ou un collègue). Sur l'ensemble des fraudes commises depuis l'extérieur, environ 30 % impliquent une fraude à l'identité, dont plus de 10 % sont des fraudes au président (selon l'enquête annuelle sur la fraude d'Allianz Trade).
La fraude au président vise souvent les entreprises ayant des contacts internationaux, comme celles des secteurs de l’industrie, du commerce et de la logistique. Dans ces secteurs, les paiements internationaux importants ne sont pas rares, ce qui permet de masquer plus facilement les transactions frauduleuses.
Comment protéger votre entreprise ?
Bien sûr, il est judicieux de prendre des mesures solides (voir le paragraphe sur nos conseils de prévention). Mais même ainsi, les risques de fraude au président demeurent. Le risque zéro n'existe pas. Pour éviter que votre entreprise ne subisse une perte importante à la suite d'une fraude, Allianz Trade propose une assurance fraude qui peut être adaptée à chaque type d'entreprise.
Que propose l'assurance fraude d'Allianz Trade ?
Il est illusoire de penser que votre entreprise sera à 100 % à l'abri de la fraude au président. Les criminels sont bien trop habiles pour cela. Les méthodes qu'ils utilisent sont de plus en plus sophistiquées. Même si vous et vos collaborateurs êtes très attentifs à la sécurité, votre entreprise peut subir de graves dommages.
Avec l'assurance fraude d'Allianz Trade, vous protégez votre entreprise contre les pertes causées par la fraude (tant la fraude interne que la fraude externe). Notre assurance couvre non seulement les pertes financières, mais aussi les dommages causés aux systèmes et à la réputation. De plus, vous pouvez compter sur des conseils d'experts pour éviter la fraude.